8e Salon de la Jeune Peinture (1957)

Juliette Darle dans " L’Humanité " du 21 janvier 1957, " Au Salon de la Jeune Peinture, les maîtres de demain " :

" (…) René Aberlenc (Prix de la Jeune Peinture 1956) s’impose définitivement avec " La Rue " et le " Brochet " (…).

Juliette Darle dans " L’Humanité " du 24 janvier 1957, " Lauréats 1956 – D’Aberlenc à Tisserand " :

" (…) René Aberlenc, à qui fut attribué le Prix des Jeunes Peintres 1956, présente, à la Galerie Art Vivant, une nature morte très originale qu’inspirèrent les instruments de travail du peintre, chevalet, table, palette… On peut voir de lui, au Salon de la Jeune Peinture, l’excellente toile intitulée " Le Brochet " et " la Rue " où il aborde avec bonheur les problèmes les plus complexes d’ordre à la fois technique et social (…) "

Guy Dornand dans " Libération " du 10 janvier 1957, " Le VIIIe Salon de la Jeune Peinture " :

" (…) Au premier étage du même Palais hier aussi s’est ouvert le 8e Salon de la Jeune Peinture au destin duquel préside cette année un comité animé par Jansem, qu’assistent Garcia-Fons, Vignoles, Thiollier, Aberlenc, Commère, Dat, Eitelwein, Folk, Rebeyrolle, Singer – autant de jeunes dont je suis fier d’avoir encouragé le talent.

Convié à l’honneur de préfacer leur catalogue aux côtés de six éminentes personnalités, ce me fut une joie de les louer, eux et leurs camarades des années précédentes, d’avoir rassemblé l’élite de la jeune peinture française qui, révélée depuis dix ans au plus, a fait retour à un réalisme figuratif, non sans le marquer du sceau de notre époque.

Mais dès aujourd’hui me paraissait équitable et indispensable même de déclarer l’excellente tenue de ce huitième Salon, fertile en œuvres de solide et chatoyante qualité.

Ce dont il faut les louer davantage, c’est de ne pas se laisser aveugler par l’éclat des fausses idoles, ni désaxer par d’aucunes logomachies.

Conscients de leurs devoirs envers le passé et l’avenir, on peut ici rencontrer les vrais jeunes qui ont su échapper au culte exclusif de l’insolite, du bizarre, de l’abstraction vaine, alibis et masques si propices de l’ignorance. C’est la floraison de tous ces talents qui constitue la gerbe vivace de la véritable École de Paris d’aujourd’hui (…) "

René Domergue dans " L’Information " du 19 janvier 1957, " Les Arts – Le bien vivant Salon de la Jeune Peinture " : 

"  Voici une Nature morte au poisson, savoureuse en diable, signée Aberlenc (…) "

René Barotte dans " Plaisir de France " de mars 1957, " Salon de la Jeune Peinture " :

" Devant les envois de James Taylor, Cottavoz, Commère, Brasillier, Guiramand, Éliane Thiollier, Aberlenc, nous sentons nettement que tous ces jeunes cherchent à sortir d’une impasse. Ils ont compris que certaines audaces gratuites ne sont qu’académisme. Ils se méfient enfin de l’intellectualité pure. Ils retournent à la source d’inspiration inépuisable que représente le spectacle du monde visible. Leur art débordant de sève nous console d’une si longue attente. "